En résidence du 17 au 21 février
Caraïbes Dance Lab
Léo Lérus
Metis’Gwa, Le Plus petit cirque du monde – Centre des arts du cirque et des cultures émergentes, Touka danses – Centre de développement chorégraphique national de Guyane et l’Artchipel – Scène nationale de la Guadeloupe, sont heureux de vous présenter leur nouvelle création cirque et danse pour 5 interprètes.
Fort d’une expérience menée depuis 2011 avec le metteur en scène et artiste de cirque Gaëtan Levêque, autour d’une rencontre artistique et culturelle entre la Danse et les arts du cirque, entre l’Europe et la Caraïbe, cette création fait suite à la création 2018/2019 « La main de la Mer », pièce pour 7 interprètes. Confiée au chorégraphe guadeloupéen, à la carrière internationale, Léo Lérus, cette nouvelle pièce résulte d’une volonté de continuer à mener plus loin l’expérimentation vers un cirque chorégraphié caribéen.
Portée par 3 danseur(se)s originaires de Guadeloupe, Martinique et Guyane et de deux circassiennes de France hexagonale, cette création s’inscrit dans le cadre du projet PACAM « Passeport Caraïbes Amazonie Danse et Cirque », cofinancé par le programme européen Interreg Caraïbes porté par six structures animées par la rencontre entre le cirque et la danse. Métis’Gwa en Guadeloupe, Touka Danses en Guyane, Lezard ti show en Martinique, le Plus Petit Cirque du Monde à Bagneux (Métropole du Grand Paris), l’Alliance Française de Sainte Lucie et Edna Manley College en Jamaïque.



Caraïbes Dance-Lab / Léo Lérus
C’est tout naturellement que sur le chemin de l’écriture de ce cirque caribéen, cette nouvelle pièce a été confiée au chorégraphe guadeloupéen Léo Lérus. Il s’agira de s’appuyer sur le travail de cirque chorégraphié déjà réalisé en amont et d’ouvrir une recherche pour ouvrir d’autres voies.
Portant avec élégance l’héritage caribéen, la démarche de Léo Lérus le pose depuis dix ans comme un créateur d’exception sur la scène contemporaine. Soutenu par les nouvelles technologies, son concept questionne directement notre quotidien, notre culture, notre civilisation et est très proche des interrogations soulevées par les relations interculturelles. Il offre des pistes de réflexions pour travailler en profondeur des créations où mise en scène et chorégraphie se mêlent, où les frontières se brouillent.
Léo a la capacité d’amener le Gwo-Ka dans la danse contemporaine pour en faire un vocabulaire faisant partie intégrante de la danse contemporaine. Cette fluidité naturelle devient une écriture contemporaine à part entière. Ce travail d’orfèvre, subtil mélange d’identité caribéenne, de danse contemporaine, de travail sociologique et scientifique . Créateur d’une écriture personnelle et sensible, entre héritage et technologie, son regard prend sens afin de mieux ancrer le travail d’écriture danse et cirque, avec une finesse faisant écho à la poésie du cirque contemporain.
Un regard qu’il souhaite partager avec d’autres chorégraphes telles que Clémence Galliard qui travaille avec la Compagnie DCA – Philippe Decouflé depuis 2006, une compagnie qui mêle danse et cirque contemporain.