Jules Sadoughi sera en résidence du 4 au 13 novembre autour d’un projet d’acro danse. Ce solo vise à incarner l’usure, la dégénérescence, la friabilité du temps qui passe sur nos corps, nous passe dessus. Les pertes, les oublis, les cicatrices, la poussière ; et notre réaction face à cela.
Devant ce temps qui s’écoule, s’égrène, notre réaction est chaleureuse, sanguine. Elle est un coeur qui bat, une émotion qui grandit, des joies futiles, des bonheurs profonds. Elle est tout ce que l’on sait provisoire mais tellement vitale. Elle est sentiment, sensation, lutte.
Ces deux opposés se mêlent physiquement, grâce à une implication corporelle forte, acrobatique. Le corps passe d’un état à l’autre : tantôt entravé, grinçant, usé, tantôt bouillonnant, vibrant.